L'actualité des canaris

Khassimirou Diop, Karim El Mourabet, Guillaume Norbert, Olivier Thomas, Eric Cubilier, Luigi Pieroni : ces six joueurs sont destinés à quitter aussi vite que possible le FC Nantes. Il ne font pas partie des 24 joueurs convoqués par Michel Der Zakarian pour le stage de préparation de l'équipe qui débutera lundi à Albertville et prendra fin le 10 juillet.

A ce moment-là, les quatre premiers seront à la Jonelière afin de travailler avec Vincent Rautureau. Cubilier et Pieroni travailleront, eux, de leur côté en attendant leur transfert. Pour sa part, l'attaquant roumain Claudiu Keserü, qui passe son baccalauréat au pays, rejoindra ses partenaires en Savoie début juillet. Enfin Mamadou Bagayoko et Harlington Shereni, partis en sélection pour les qualifications du Mondial et de la CAN 2010, ne rentreront que le 8 juillet.

Douglao à Nantes.

Alors qu'il devait participer à la préparation d'avant-saison, durant les trois prochaines semaines, histoire de laisser le temps aux dirigeants nantais d'évaluer ses performances et sa condition physique, Douglao s'est finalement officiellement engagé vendredi soir avec le FC Nantes. Le défenseur brésilien a signé un contrat de trois ans.

Klasnic à Nantes?

L’attaquant croate du Werder, Ivan Klasnic, célèbre pour être le premier joueur à claquer un but dans une grande compétition (en l’occurrence l’Euro) après une greffe du rein, pourrait faire la pub de ses médecins sur les terrains de L1: il visite ce vendredi les installations du FC Nantes selon «Le Parisien». Et ce n’est sans doute pas pour faire du tourisme.

Les Canaries se paient Klasnic

L'avant-centre croate Ivan Klasnic (Werder Brême) a signé mardi avec le FC Nantes un protocole d'accord pour un contrat de quatre ans. Miraculé pour le football, Klasnic, 28 ans, avait subi début 2007 une double greffe de rein avant de retrouver les pelouses à l'automne. Il a même inscrit deux buts pour la Croatie lors du dernier Championnat d'Europe.

N'Daw a signé au FCN

Quatre ans. C'est la durée du bail paraphé mercredi après-midi par Guirane Ndaw. L'ancien joueur de Sochaux a même signé dans l'aéroport avant de partir au Maroc avec ses nouveaux coéquipiers pour y effectuer un stage et un tournoi amical.

attention les enfants je viens de lire dans une interview que notre président de club est super confiant sur l equipe qu il vient de faire ....

ca va saigner :)

C'est tout le mal que je leur souhaite !

d'ailleurs voilà un article d'aujourd'hui de france football :

La révolution nantaise

Un an après sa rélégation, le FC Nantes retrouvera l'élite hexagonale le 9 août prochain. Pour son retour, le promu nantais a opéré un remaniement de son effectif au cours de l'été. Vendredi, France Football décrypte ce remodelage spectaculaire décidé, orchestré et rythmé par l'omniprésident Waldemar Kita.


Le recrutement est aguichant : Abdoun, Alonzo, Douglao, Gravgaard, Klasnic, N'Daw et Tall. En six semaines, le FC Nantes a enregistré la signature de sept recrues. Les Canaris ont opéré un spectaculaire remaniement. Mais comment le FCN a su attirer dans ses filets des grands noms tels que Klasnic, Gravgaard ou encore Alonzo. France Football livre, vendredi, les quatre clés de la révolution nantaise.

Ce remodelage, le club nantais le doit surtout à son président Waldemar Kita, et à son directeur technique Christian Larièpe. Leur méthode ? « Quand il (ndlr : Christian Larièpe) me dit : Je pense qu'on a besoin de ça, on a quatre ou cinq gars pour le poste », répond Waldemar Kita, « on écoute, on analyse, et je prends la décision. Tout se passe entre moi, Christian et Claude Robin (ndrl : le directeur général délégué). Une fois que l'on a bien dégrossi le dossier, on présente à l'entraîneur la manière dont on envisage la chose. C'est simple ». Ça a l'air.

Mais pour convaincre les Klasnic et autres Gravgaard, le président nantais s'est employé. Il a sorti du fond de la malle les parfums de gloire, les huit étoiles du palmarès, les minutes heureuses des Canaris en Ligue des champions, la douceur de la vie sur les bords de l'Erdre. Mais pas seulement. Michael Gravgaard a eu droit au coup du jet privé. Et l'attaquant croate Ivan Klasnic, une carotte... Avec l'ambitieux Waldemar Kita, la révolution est en marche du côté de Nantes.

M'a l'air très fort ce Kita, dans la lignée des grands.

Alonzo doublure de Heurtebis

Après plusieurs semaines d'interrogations, l'entraîneur nantais Michel der Zakarian a enfin annoncé la hiérarchie des gardiens, tout du moins pour le début de saison. Tony Heurtebis débutera le nouvel exercice comme titulaire dans le but et Jérôme Alonzo sera sa doublure. L'ancien portier du PSG doit par ailleurs passer des examens ce mardi afin de déterminer la nature exacte de sa blessure à une cuisse. A noter que l'attaquant Ivan Klasnic est arrivé, lui, lundi à Nantes. Il doit débuter ce matin sa préparation à la Jonelière.

Et voilà, première boulette de Der Zakarian, Heurtebis est un bon gardien, mais Alonzo est vraiment la classe au dessus. Moi pas tout comprendre...

Ce n'est pas un secret. Le président de Nantes, Waldemar Kita, n'est absolument pas satisfait du rendement de son équipe. Mais si la défaite contre Le Mans (1-4), samedi, lui a particulièrement déplu, le traitement infligé par les médias à son équipe l'agace au moins tout autant. «Ça fait une semaine que Der Zakarian est parti et on nous parle toujours de ça. A Ajaccio, l'entraîneur (Gernot Rohr) est également parti alors qu'il restait sur une victoire 4-0 (contre Vannes) et personne n'en parle. Vous trouvez ça normal ?», s'étonne-t-il. Il revient pour notre site sur la crise traversée par les Canaris. Entretien.

«Waldemar Kita, Nantes a subi une cinglante défaite contre Le Mans (1-4) samedi. Les fantômes de la saison 2006-2007 sont-ils en train de réapparaître ?
Je ne sais pas, à cette époque, je n'étais pas là. Moi, je m'occupe surtout du présent. Et, pour l'instant, tout ce que je vois, c'est que les résultats ne sont pas là. Il y a un manque de coordination et quelques faiblesses dans le jeu. On va continuer à travailler, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain.

Christian Larièpe a parlé d'un groupe «amorphe»...
Non, il faut juste que la mayonnaise prenne et que de nouveaux leaders s'imposent au sein du groupe. Ça peut prendre du temps. Si on n'y arrive pas, il faudra que je prenne un entraîneur-leader.

La trêve internationale arrive finalement au bon moment ?
Oui, peut-être. En même temps, on aurait préféré y arriver sur une victoire. Sur ce point, je pense vraiment qu'il y a un problème mental au sein de ce groupe. On ne peut pas ouvrir le score contre Le Mans, bien jouer pendant une-demi-heure, et ne pas réussir à se relever dès qu'on encaisse un but. Quand on prend des coups, il faut être capable, nous aussi, de leur rentrer dedans.

Vous êtes connu pour ne pas manier la langue de bois. Y-a-t-il...
(Il coupe). Mais, ça, ce sont des opinions de journalistes. Langue de bois, pas de langue de bois. J'entends beaucoup de choses de la part de certains médias qui se permettent de me critiquer, mais on ne me donne jamais la possibilité de réagir. Je suis en quelque sorte prisonnier de ce qu'ils disent et lorsque j'ai enfin la possibilité de m'exprimer, on tourne les choses de telle façon que c'est toujours négatif.

Qu'entendez-vous par là ?
J'ai l'impression qu'en France, on n'est pas habitué à voir un propriétaire de club essayer de tout bien faire comme il faut. Il ne faut quand même pas oublier que lorsque j'ai repris Nantes, sa situation organisationnelle était tout bonnement scandaleuse. Je ne vois pas pourquoi un président qui investit de l'argent n'aurait pas le droit de se mêler de tout. J'ai quand même une certaine expérience dans le monde de l'entreprise où je crois avoir fait mes preuves. J'essaie simplement de gérer le FCN de la même manière. Alors quand j'entends des mecs sur un plateau m'en mettre plein la figure alors que je ne suis même pas là pour leur répondre, je ne peux pas être content.

Pour en revenir à ma question initiale, beaucoup de noms (Baup, Rohr, Santini...) ont été avancés pour succéder à Michel der Zakarian. Y en-a-t-il un qui a votre préférence ?
Oui, mais il est encore trop tôt pour le dire. Pour moi, c'est simple, je veux un entraîneur qui a de l'expérience, qui connaît bien le Championnat de France, qui regarde un peu tout ce qui est en rapport avec le centre de formation et surtout qui aime le jeu. Je veux du beau football et des résultats.

Sur notre site, Elie Baup avait déclaré que si vous le contactiez, il ne dirait pas non...
Ça prouve qu'il n'a pas peur de prendre une équipe qui a déjà perdu trois fois depuis le début du Championnat. C'est très honorable de sa part et j'en suis très honoré. C'est quelqu'un qui réalise du bon boulot. Je sais également qu'il est très respectueux de sa direction et qu'il ne dit jamais un mot de travers. C'est important et très rare aujourd'hui.

Votre seul regret est-il d'avoir débuté la saison avec Michel Der Zakarian ?
Oui, mais j'avais donné ma parole et si je ne l'avais pas respectée, tout le monde me serait tombé dessus. Maintenant, je ne crois pas que les dés étaient pipés dès le départ. Michel a eu sa chance. Il a fait toute la préparation et je lui ai donné les moyens de réussir. Si les résultats avaient été au rendez-vous, il serait resté. Ça n'a pas été le cas. Même si c'est quelqu'un de très travailleur et d'honnête, à un moment, ça ne suffit pas».

Elie Baup, l'ancien entraîneur de Saint-Etienne, Bordeaux et Toulouse, a été nommé mardi nouveau coach du FC Nantes. Le club, qui n'avait pas pu trouver d'accord avec Alain Perrin, en a fait l'annonce sur son site internet, tout en précisant que le contrat du technicien portait sur deux années. «Après des passages réussis à Saint-Etienne, Bordeaux et Toulouse, Elie Baup aura donc la charge de redonner des couleurs aux Canaris, tombés à la vingtième place du classement après quatre journées de championnat» indique le FCN sur son site internet.

Elie Baup, qui prendra ses fonctions jeudi, remplacera Michel Der Zakarian, limogé la semaine dernière en raison des mauvais résultats de l'équipe, dernière de Ligue 1 avec un point en quatre matches. L'intérim assuré par Christian Larièpe (un lourd revers contre Le Mans 1-4, samedi), n'aura duré qu'une semaine. Responsable des centres de formation de Toulouse (1984-91) puis Saint-Etienne (1991-94), Baup a débuté sa carrière de coach à la tête d'une équipe professionnelle à Saint-Etienne, en 1995. Il a ensuite rejoint Bordeaux un an plus tard, où il a passé six saisons, remportant notamment un titre de champion (1999) et une Coupe de la Ligue (2002).

Repassé par Saint-Etienne entre 2004 et 2006, il a signé à Toulouse, qu'il a qualifié pour le tour préliminaire de la Ligue des champions en 2007. Fragilisé par un exercice 2007-08 difficile (le TFC a a évité la relégation à la toute dernière journée), il a cédé sa place cet été à Alain Casanova. La présente trêve internationale lui offrira une bonne dizaine de jours pour préparer ses troupes à un périlleux déplacement à Paris, le 14 septembre.

À l'approche du match PSG-Nantes, qui verra dimanche Jérôme Alonzo (Photo L'Equipe) effectuer son grand retour au Parc des princes, après sept saisons passées à Paris, le nouveau portier nantais multiplie les interviews. Et les déclarations d'amour envers le club de la capitale. Mercredi, l'ancienne doublure de Mickael Landreau avouait au Parisien que le match serait «particulier» pour lui. Jeudi, c'est au quotidien 20 Minutes que le joueur a donné son sentiment. «Ça aurait été une grande déception de ne pas être dans le groupe», commence-t-il par confier.

«J'ai aimé Paris plus que de raison»
Elie Baup, fraîchement arrivé en remplacement de Michel Der Zakarian, a
en effet convié Alonzo au déplacement. Mieux, selon les indications de L'Equipe, le gardien pourrait être titulaire dimanche au Parc des princes. Ce qui le comblerait sans doute, d'autant qu'il s'agirait de son premier match sous ses nouvelles couleurs. «Je viens de retrouver des joies simples, reconnaît-il. Pouvoir plonger ou courir sans me faire mal». Une titularisation dans son ancien jardin faciliterait ainsi grandement son rétablissement après une intersaison difficile, marquée par les blessures successives.

Mais outre son retour à la compétition, ce match sera surtout l'occasion pour lui de retrouver un club, une ville, une famille. «J'ai aimé Paris plus que de raison. Le club m'a usé la santé et le sommeil. Mais c'était génial !», raconte-t-il. Seule ombre au tableau : ses retrouvailles avec Paul Le Guen, l'homme qui a mis un terme à cette belle histoire. «Je n'ai pas de comptes à régler. Il y a juste un mec qui ne voulait pas que je reste. Je ne vais pas lui faire la bise, c'est sûr... Et puis, c'est tellement beau ce que je vais vivre ; je ne veux pas gâcher ça. De toute façon, je préfère ma vie à la sienne.» Le message est passé.

je suis certaine qu'il va faire un grand match, je l'apprecie pas specialement mais pour moi c'etait incomprehensible qu'il soit sur le banc depuis le debut de la saison et l'année derniere il aurait mérité de remplacer landreau mille fois

Elie Baup a trouvé dans la deuxième mi-temps de Nantes à Paris (0-1) «beaucoup de choses encourageantes» pour la suite de la saison, même s'il a l'intention de «recommencer par la base», c'est-à-dire la solidité défensive de l'équipe, qui a pris au moins un but lors de ses neuf derniers matches (sur deux saisons).

«Nous sommes partis un peu inquiets, avec une fébrilité défensive qui a amené le penalty, a analysé Baup au micro de Canal . On a concédé beaucoup de coups de pied arrêtés, nous étions en situation trop basse. Ensuite, nous avons évolué quelques mètres plus haut, et nous avons été bien meilleurs en deuxième mi-temps. Il y a eu une recherche d'enchaînement offensifs.»

Mais Nantes est encore loin du compte, reconnaît Baup. Il cherche des joueurs «plus forts que ça dans les duels» et veut «plus de mouvements sans ballon». «On va mettre en place les fondations puis avancer. Nous sommes dans une situation périlleuse, mais on va commencer par la base». L'ex- technicien de Toulouse ajoute, énigmatique : «J'ai maintenant une meilleure vision des joueurs dans la compétition.» Parmi les choix forts de sa première composition d'équipe, il y a eu la titularisation d'Alonzo à la place d'Heurtebis dans le but et cette de Bagayoko en attaque.