Manaudou encore sonnée
Au lendemain de son énorme contre-performance en finale du 400 mètres, Laure Manaudou n'a pas réagi positivement ce mardi à l'occasion de la finale du 100 m dos. La Française a pris la 7e place (1'00"10) d'une course remportée par Natalie Coughlin (58"96) devant Coventry et Hoelzer. Un peu plus tôt, Ophélie-Cyrielle Etienne avait obtenu son billet pour la finale du 200 m.
Quasiment la même rengaine... Huitième et dernière lundi du 400 mètres, "sa" discipline qui l'avait révélée à la France et au monde il y a quatre ans à Athènes, Laure Manaudou a poursuivi son chemin de croix pékinois en ne se classant que septième de la finale du 100 mètres dos ce mardi, remportée haut la main par Natalie Coughlin. Pendant que les stars américaines confirment et s'éclatent, Michael Phelps en tête - qui, juste après la finale de Manaudou, a remporté son troisième titre avec un troisième record du monde à la clé, sur 200 mètres nage libre - la star de la natation tricolore s'effondre et se renferme.
Comme lundi, c'est la tête basse sous une serviette et sans un mot, qu'elle a filé devant les journalistes dans un mutisme certes compréhensible sous le coup de la déception, mais moins défendable lorsque l'on a fait de la communication une arme promotionnelle. Elle a seulement effectué un passage devant les télévisions pour confirmer un mal-être devenu évident. "Je ne sais pas si ça sert de continuer. Je n'ai même plus envie de nager", a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux, au micro de France 2
Le vent est-il en train de tourner pour une nageuse qui, jusqu'ici, résultats obligent, faisait l'unanimité ? Apparemment, sa situation inquiète en plus haut lieu, puisque Claude Fauquet, le Directeur technique national, a cru bon lundi de convoquer la presse à 22h au Club France, situé dans un hôtel cossu à quelques centaines de mètres de la place Tiananmen pour lui servir un discours sur l'air: "On ne tire pas sur le soldat Manaudou". "J'entends beaucoup de choses sur Laure Manaudou, a-t-il attaqué dans un long discours liminaire. C'est une championne exceptionnelle, on n'a pas le droit de mettre en cause sa volonté de briller pour son pays, on ne peut pas brûler aujourd'hui ce que l'on a admiré hier. Je demande du respect pour cette jeune femme, il faut qu'on l'entoure, lui montrer que la France entière est derrière elle. "
Pas touche à Manaudou !
En clair, pas touche à Manaudou !, icône du sport national et élevée au rang de "sportive préférée des Français". Il faudra voir après cette olympiade si ce statut est toujours le même, en attendant, la Française, volubile et souriante dimanche après les séries du 400 mètres, s'est totalement refermée depuis, comme si elle refusait finalement d'assumer des défaites qui, après tout, font aussi partie de la vie d'un sportif de haut nveau. "Dans ces moments, les athlètes ont une grande pudeur, la défendait encore lundi Claude Fauquet, elle doit prendre un peu de recul. Elle a parlé à Lionel (Horter, son entraîneur, ndlr), mais elle prépare sa finale du 100 mètres dos. " Une finale au cours de laquelle elle n'aura jamais été réellement dans le coup, virant en sixième position aux 50 mètres, avant de terminer à une septième place (en 1'00''10) bien quelconque pour une nageuse habituée aux sommets et qui expliquait avant de s'envoler pour la Chine qu'elle en repartirait médaillée.
Sans explication de sa part, difficile d'analyser précisément ces performances qui ne sont finalement pas si surprenantes au regard de ses sorties ces derniers mois. En quatre ans particulièrement mouvementés, Laure Manaudou, pour d'infinies raisons dont elle est plus ou moins responsable, a tout simplement régressé pendant que ses rivales, Coughlin, Coventry, Pellegrini, Adlington et autres ont continué à travailler, focalisées sur un objectif olympique qui s'est peu à peu dérobé à la Française. Muet dans un premier temps, Lionel Horter, son entraîneur, a finalement accepté de se présenter lundi devant la presse pour livrer un constat de carence avant tout mental: "Ça fait trois jours qu'on est derrière elle, tout le monde, pas que moi, pour essayer de la mettre dedans. Manifestement, elle a du mal à entrer dans ses courses, à être actrice de cette compétition."
Un doute sur le 200 dos ?
Car selon le coach mulhousien, si la tête ne va pas, les jambes répondent, d'où une frustration décuplée: "J'ai des grands regrets sur le 400 nage libre, elle fait 4'04" en séries, le lendemain, ça se gagne en 4'03". Avec tout ce qu'on connaît de Laure, j'ai des regrets parce que j'ai l'impression que c'était très jouable." Et lorsqu'on lui fait remarquer que, sous le coup d ela déception, elle a semblé s'interroger au micro de France Télévisions sur l'opportunité de prendre part au 200 dos, Horter s'est montré carrément surpris: "Elle s'est interrogée ? Elle l'a dit ? Il ne me semble pas que c'est le sens de ce qui s'est passé tout de suite après la course où elle est allée récupérer, elle a fait son massage, je ne pense pas qu'elle ne s'alignera pas sur sa course dans deux jours. je n'ai aucune information qui me fait penser le contraire."
Reste que l'orgueil de la championne ("On va le titiller", promet Horter) en a sans doute pris un gros coup dans ce "Cube d'eau" pourtant bâti pour les grandes aventures. Réussira-t-elle à se remobiliser pour un 200 mètres dos qui ressemble pourtant à sa meilleure chance de briller ? A elle de le prouver... Dans le cas contraire, certains sont déjà en train d'aiguiser leurs couteaux, prêts à hacher menu une athlète à laquelle on n'enlèvera jamais son immense palmarès, mais qui, aujourd'hui, traîne une lassitude assez triste à voir...
source nouvelobs
Au lendemain de son énorme contre-performance en finale du 400 mètres, Laure Manaudou n'a pas réagi positivement ce mardi à l'occasion de la finale du 100 m dos. La Française a pris la 7e place (1'00"10) d'une course remportée par Natalie Coughlin (58"96) devant Coventry et Hoelzer. Un peu plus tôt, Ophélie-Cyrielle Etienne avait obtenu son billet pour la finale du 200 m.
Quasiment la même rengaine... Huitième et dernière lundi du 400 mètres, "sa" discipline qui l'avait révélée à la France et au monde il y a quatre ans à Athènes, Laure Manaudou a poursuivi son chemin de croix pékinois en ne se classant que septième de la finale du 100 mètres dos ce mardi, remportée haut la main par Natalie Coughlin. Pendant que les stars américaines confirment et s'éclatent, Michael Phelps en tête - qui, juste après la finale de Manaudou, a remporté son troisième titre avec un troisième record du monde à la clé, sur 200 mètres nage libre - la star de la natation tricolore s'effondre et se renferme.
Comme lundi, c'est la tête basse sous une serviette et sans un mot, qu'elle a filé devant les journalistes dans un mutisme certes compréhensible sous le coup de la déception, mais moins défendable lorsque l'on a fait de la communication une arme promotionnelle. Elle a seulement effectué un passage devant les télévisions pour confirmer un mal-être devenu évident. "Je ne sais pas si ça sert de continuer. Je n'ai même plus envie de nager", a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux, au micro de France 2
Le vent est-il en train de tourner pour une nageuse qui, jusqu'ici, résultats obligent, faisait l'unanimité ? Apparemment, sa situation inquiète en plus haut lieu, puisque Claude Fauquet, le Directeur technique national, a cru bon lundi de convoquer la presse à 22h au Club France, situé dans un hôtel cossu à quelques centaines de mètres de la place Tiananmen pour lui servir un discours sur l'air: "On ne tire pas sur le soldat Manaudou". "J'entends beaucoup de choses sur Laure Manaudou, a-t-il attaqué dans un long discours liminaire. C'est une championne exceptionnelle, on n'a pas le droit de mettre en cause sa volonté de briller pour son pays, on ne peut pas brûler aujourd'hui ce que l'on a admiré hier. Je demande du respect pour cette jeune femme, il faut qu'on l'entoure, lui montrer que la France entière est derrière elle. "
Pas touche à Manaudou !
En clair, pas touche à Manaudou !, icône du sport national et élevée au rang de "sportive préférée des Français". Il faudra voir après cette olympiade si ce statut est toujours le même, en attendant, la Française, volubile et souriante dimanche après les séries du 400 mètres, s'est totalement refermée depuis, comme si elle refusait finalement d'assumer des défaites qui, après tout, font aussi partie de la vie d'un sportif de haut nveau. "Dans ces moments, les athlètes ont une grande pudeur, la défendait encore lundi Claude Fauquet, elle doit prendre un peu de recul. Elle a parlé à Lionel (Horter, son entraîneur, ndlr), mais elle prépare sa finale du 100 mètres dos. " Une finale au cours de laquelle elle n'aura jamais été réellement dans le coup, virant en sixième position aux 50 mètres, avant de terminer à une septième place (en 1'00''10) bien quelconque pour une nageuse habituée aux sommets et qui expliquait avant de s'envoler pour la Chine qu'elle en repartirait médaillée.
Sans explication de sa part, difficile d'analyser précisément ces performances qui ne sont finalement pas si surprenantes au regard de ses sorties ces derniers mois. En quatre ans particulièrement mouvementés, Laure Manaudou, pour d'infinies raisons dont elle est plus ou moins responsable, a tout simplement régressé pendant que ses rivales, Coughlin, Coventry, Pellegrini, Adlington et autres ont continué à travailler, focalisées sur un objectif olympique qui s'est peu à peu dérobé à la Française. Muet dans un premier temps, Lionel Horter, son entraîneur, a finalement accepté de se présenter lundi devant la presse pour livrer un constat de carence avant tout mental: "Ça fait trois jours qu'on est derrière elle, tout le monde, pas que moi, pour essayer de la mettre dedans. Manifestement, elle a du mal à entrer dans ses courses, à être actrice de cette compétition."
Un doute sur le 200 dos ?
Car selon le coach mulhousien, si la tête ne va pas, les jambes répondent, d'où une frustration décuplée: "J'ai des grands regrets sur le 400 nage libre, elle fait 4'04" en séries, le lendemain, ça se gagne en 4'03". Avec tout ce qu'on connaît de Laure, j'ai des regrets parce que j'ai l'impression que c'était très jouable." Et lorsqu'on lui fait remarquer que, sous le coup d ela déception, elle a semblé s'interroger au micro de France Télévisions sur l'opportunité de prendre part au 200 dos, Horter s'est montré carrément surpris: "Elle s'est interrogée ? Elle l'a dit ? Il ne me semble pas que c'est le sens de ce qui s'est passé tout de suite après la course où elle est allée récupérer, elle a fait son massage, je ne pense pas qu'elle ne s'alignera pas sur sa course dans deux jours. je n'ai aucune information qui me fait penser le contraire."
Reste que l'orgueil de la championne ("On va le titiller", promet Horter) en a sans doute pris un gros coup dans ce "Cube d'eau" pourtant bâti pour les grandes aventures. Réussira-t-elle à se remobiliser pour un 200 mètres dos qui ressemble pourtant à sa meilleure chance de briller ? A elle de le prouver... Dans le cas contraire, certains sont déjà en train d'aiguiser leurs couteaux, prêts à hacher menu une athlète à laquelle on n'enlèvera jamais son immense palmarès, mais qui, aujourd'hui, traîne une lassitude assez triste à voir...
source nouvelobs
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