Quelques heures avant le feu d'artifice attendu au Nid d'Oiseau pour la cérémonie de clôture, le parquet du palais omnisports de Wukesong a pris feu. Les pyromanes ? L'Espagne et surtout les Etats-Unis qui se sont affrontés en finale olympique et ont offert un match qui est entré dans l'histoire du jeu. D'abord parce que les Américains ont joué à un niveau rarement atteint.
Jamais vu ? Peut-être, dans la première mi-temps en tout cas. Mais la Dream Team 92 possède une tel aura, un tel glamour, qu'elle semble intouchable. Pourtant, sous l'impulsion d'un Dwayne Wade stratosphérique (21 points à la mi-temps !), USA 2008 a éclaboussé Pékin de sa classe. Vitesse de jeu, réussite insolente de loin comme dans la raquette, vols de ballons à tout va : le cocktail détonnant.
N'importe quelle équipe serait rentrée aux vestiaires menée de plus de 30 points. Pas la Seleccion, championne du monde en titre et vice-championne d'Europe. Pau Gasol un peu en dedans, comme dans toutes les grandes occasions, ce sont les ninos Ricky Rubio (17 ans) et Rudy Fernandez (23 ans) qui ont pris le jeu à leur compte. L'Espagne a même mené 15-11 après 5 minutes dans le premier quart. Mais, bien aidés par l'arbitrage, les Yankees sont montés en puissance pour finalement mener 38-31 en fin de première période (plus gros score cumulé depuis le début du tournoi). La pluie de points a ensuite continué pour s'arrêter à 69-61 à la mi-temps. Deux équipes à plus de 60 points au repos ? Incroyable. Menée de 8 points, la Roja a pu compter sur son banc pour limiter la casse, elle qui était à - 14 à la moitié du deuxième quart.
Une rencontre ahurissante
La deuxième mi-temps, toujours intense et de très haut niveau, n'a cependant pas atteint les sommets du début de match. Les Etats-Unis ont pu à nouveau montrer leur sérieux en phase défensive face à un adversaire qui a longtemps tenu un faible écart de 4 points. Tractée par la locomotive Kobe Bryant (photo Reuters), la sélection américaine s'est bien remise sur les rails. 91-82 à un quart temps de la fin. Si l'on prend en compte seulement les Q2 et Q3, le score est alors de 53-51 pour les USA. Belle perf' des Espagnols ! Des Ibériques qui sont même revenus à seulement deux points à huit minutes de la fin et n'ont rien lâché comme sur ce «poster» de Rudy Fernandez sur le géant Dwight Howard. Mais les Etats-Unis n'ont finalement jamais eu peur, tellement sûrs de leur force et de leur «Kobe», auteur d'un trois points avec faute de folie à trois minutes de la fin. Suffisant pour repousser définitivement la Seleccion. Suffisant pour finalement sceller le match (117-107). Pour retrouver enfin un titre majeur pour la première fois depuis l'or de Sydney. C'était il y a huit ans. Une éternité pour ces génies du jeu.
source Cyril OLIVES pour lequipe
Jamais vu ? Peut-être, dans la première mi-temps en tout cas. Mais la Dream Team 92 possède une tel aura, un tel glamour, qu'elle semble intouchable. Pourtant, sous l'impulsion d'un Dwayne Wade stratosphérique (21 points à la mi-temps !), USA 2008 a éclaboussé Pékin de sa classe. Vitesse de jeu, réussite insolente de loin comme dans la raquette, vols de ballons à tout va : le cocktail détonnant.
N'importe quelle équipe serait rentrée aux vestiaires menée de plus de 30 points. Pas la Seleccion, championne du monde en titre et vice-championne d'Europe. Pau Gasol un peu en dedans, comme dans toutes les grandes occasions, ce sont les ninos Ricky Rubio (17 ans) et Rudy Fernandez (23 ans) qui ont pris le jeu à leur compte. L'Espagne a même mené 15-11 après 5 minutes dans le premier quart. Mais, bien aidés par l'arbitrage, les Yankees sont montés en puissance pour finalement mener 38-31 en fin de première période (plus gros score cumulé depuis le début du tournoi). La pluie de points a ensuite continué pour s'arrêter à 69-61 à la mi-temps. Deux équipes à plus de 60 points au repos ? Incroyable. Menée de 8 points, la Roja a pu compter sur son banc pour limiter la casse, elle qui était à - 14 à la moitié du deuxième quart.
Une rencontre ahurissante
La deuxième mi-temps, toujours intense et de très haut niveau, n'a cependant pas atteint les sommets du début de match. Les Etats-Unis ont pu à nouveau montrer leur sérieux en phase défensive face à un adversaire qui a longtemps tenu un faible écart de 4 points. Tractée par la locomotive Kobe Bryant (photo Reuters), la sélection américaine s'est bien remise sur les rails. 91-82 à un quart temps de la fin. Si l'on prend en compte seulement les Q2 et Q3, le score est alors de 53-51 pour les USA. Belle perf' des Espagnols ! Des Ibériques qui sont même revenus à seulement deux points à huit minutes de la fin et n'ont rien lâché comme sur ce «poster» de Rudy Fernandez sur le géant Dwight Howard. Mais les Etats-Unis n'ont finalement jamais eu peur, tellement sûrs de leur force et de leur «Kobe», auteur d'un trois points avec faute de folie à trois minutes de la fin. Suffisant pour repousser définitivement la Seleccion. Suffisant pour finalement sceller le match (117-107). Pour retrouver enfin un titre majeur pour la première fois depuis l'or de Sydney. C'était il y a huit ans. Une éternité pour ces génies du jeu.
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