La France est championne olympique !
Enfin ! Seize ans après le bronze des Barjots à Barcelone, la France tient une nouvelle médaille olympique en hand. Et elle est en or, conséquence de la large victoire obtenue dimanche contre l'Islande (28-23). Les Bleus n'ont jamais tremblé et peuvent pleinement savourer.
Il n'y a pas eu de match
La Marseillaise a retenti à l'issue de la finale mais les paroles de l'hymne national français avaient résonné depuis bien longtemps dans les travées du palais omnisports du parc olympique. Dans une salle acquise à sa cause, l'équipe de France est allée au bout de son rêve en remportant la médaille d'or face à une Islande rapidement dépassée. En dehors de douze premières minutes où les deux formations se sont répondues but pour but, il n'y a eu qu'une seule sélection sur le terrain. Ces Bleus, que l'on disait si complets, ont fait étalage de leurs talents qu'ils soient défensifs ou offensifs. A la 15e minute, Cédric Burdet, laissé de côté lors de l'Euro en Norvège, a réussi un doublé en une poignée de secondes. Bertrand Gille, Olivier Girault et Luc Abalo y sont allés de leurs buts et les Bleus ont infligé un méchant 5-0 aux Islandais (9-4). Les protégés de Claude Onesta se sont alors mis en orbite vers la médaille d'or.
Thierry Omeyer fidèle à lui-même
Ils ont aussi pu compter sur un Thierry Omeyer des grands jours, auteur de dix-neuf arrêts sur l'ensemble du match. Le gardien de Kiel s'est notamment fendu d'une parade aérienne à bout portant devant Robert Gunnarsson en début de partie, digne d'un duel Barthez-Ronaldo d'il y a tout juste dix ans. Devant, les Français ont pris le large, portés par un Karabatic en verve (8 buts dans cette finale) et les hommes volants Abalo et Guigou : 10-5 (19e), 12-6 (21e), 14-7 (25e). Les Islandais, qui disputaient, eux, la première finale de leur histoire dans un grand rendez-vous international, ont perdu tous leurs moyens. On a vu Stefansson tirer un penalty sur le poteau après avoir éliminé Omeyer. Ou encore Hallgrimsson seul devant le but heurter également les montants.
Dans le dernier quart d'heure, les joueurs français ont lâché du lest, laissant leurs adversaires diminuer l'ampleur de la correction. A quelques secondes de la fin, alors que Joël Abati se démenait seul devant le but, les Bleus avaient déjà arrêté de jouer. Nikola Karabatic, les bras derrière la tête, Olivier Girault, les mains sur le visage... Pour le dernier match de sa carrière de joueur, le capitaine de l'équipe de France est devenu champion olympique. Tous ont été rejoints sur le parquet par Jérôme Fernandez, le grand absent du jour, forfait à cause d'une fracture de la main lors du troisième match.
Le Grand Chelem pour huit joueurs
Il n'y a désormais plus de malédiction française aux Jeux pour les handballeurs. Oubliée la quatrième place des Barjots qui avaient trop fait la fête à Atlanta en 1996. Au placard, les éliminations en quarts de finale à Sydney et surtout à Athènes il y a quatre ans. L'équipe de France ne s'est pas faite surprendre, comme cela avait été encore le cas il y a quelques mois en demi-finales de l'Euro norvégien. Pour huit joueurs du groupe Bleu (*), la médaille d'or décrochée à Pékin a une valeur significative. Aujourd'hui ils ont tout simplement remporté les trois titres majeurs de leur discipline, après avoir fait partie de l'équipe championne du monde en 2001 puis championne d'Europe en 2006. Le handball a également offert à la France la troisième médaille d'or de son histoire olympique dans un sport collectif (**). Les Barjots, qui avaient décroché le bronze, déjà contre l'Islande, en 1992, ne sont plus seuls au palmarès des Jeux.
Enfin ! Seize ans après le bronze des Barjots à Barcelone, la France tient une nouvelle médaille olympique en hand. Et elle est en or, conséquence de la large victoire obtenue dimanche contre l'Islande (28-23). Les Bleus n'ont jamais tremblé et peuvent pleinement savourer.
Il n'y a pas eu de match
La Marseillaise a retenti à l'issue de la finale mais les paroles de l'hymne national français avaient résonné depuis bien longtemps dans les travées du palais omnisports du parc olympique. Dans une salle acquise à sa cause, l'équipe de France est allée au bout de son rêve en remportant la médaille d'or face à une Islande rapidement dépassée. En dehors de douze premières minutes où les deux formations se sont répondues but pour but, il n'y a eu qu'une seule sélection sur le terrain. Ces Bleus, que l'on disait si complets, ont fait étalage de leurs talents qu'ils soient défensifs ou offensifs. A la 15e minute, Cédric Burdet, laissé de côté lors de l'Euro en Norvège, a réussi un doublé en une poignée de secondes. Bertrand Gille, Olivier Girault et Luc Abalo y sont allés de leurs buts et les Bleus ont infligé un méchant 5-0 aux Islandais (9-4). Les protégés de Claude Onesta se sont alors mis en orbite vers la médaille d'or.
Thierry Omeyer fidèle à lui-même
Ils ont aussi pu compter sur un Thierry Omeyer des grands jours, auteur de dix-neuf arrêts sur l'ensemble du match. Le gardien de Kiel s'est notamment fendu d'une parade aérienne à bout portant devant Robert Gunnarsson en début de partie, digne d'un duel Barthez-Ronaldo d'il y a tout juste dix ans. Devant, les Français ont pris le large, portés par un Karabatic en verve (8 buts dans cette finale) et les hommes volants Abalo et Guigou : 10-5 (19e), 12-6 (21e), 14-7 (25e). Les Islandais, qui disputaient, eux, la première finale de leur histoire dans un grand rendez-vous international, ont perdu tous leurs moyens. On a vu Stefansson tirer un penalty sur le poteau après avoir éliminé Omeyer. Ou encore Hallgrimsson seul devant le but heurter également les montants.
Dans le dernier quart d'heure, les joueurs français ont lâché du lest, laissant leurs adversaires diminuer l'ampleur de la correction. A quelques secondes de la fin, alors que Joël Abati se démenait seul devant le but, les Bleus avaient déjà arrêté de jouer. Nikola Karabatic, les bras derrière la tête, Olivier Girault, les mains sur le visage... Pour le dernier match de sa carrière de joueur, le capitaine de l'équipe de France est devenu champion olympique. Tous ont été rejoints sur le parquet par Jérôme Fernandez, le grand absent du jour, forfait à cause d'une fracture de la main lors du troisième match.
Le Grand Chelem pour huit joueurs
Il n'y a désormais plus de malédiction française aux Jeux pour les handballeurs. Oubliée la quatrième place des Barjots qui avaient trop fait la fête à Atlanta en 1996. Au placard, les éliminations en quarts de finale à Sydney et surtout à Athènes il y a quatre ans. L'équipe de France ne s'est pas faite surprendre, comme cela avait été encore le cas il y a quelques mois en demi-finales de l'Euro norvégien. Pour huit joueurs du groupe Bleu (*), la médaille d'or décrochée à Pékin a une valeur significative. Aujourd'hui ils ont tout simplement remporté les trois titres majeurs de leur discipline, après avoir fait partie de l'équipe championne du monde en 2001 puis championne d'Europe en 2006. Le handball a également offert à la France la troisième médaille d'or de son histoire olympique dans un sport collectif (**). Les Barjots, qui avaient décroché le bronze, déjà contre l'Islande, en 1992, ne sont plus seuls au palmarès des Jeux.
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