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    L'histoire

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    L'histoire Empty L'histoire

    Message par Dolu50 Ven 19 Sep - 14:35

    L'histoire Historique_u_7


    1906-1918 : Les fondations d’un mythe



    Racing Club Lensois


    A la fin du XIXe siècle, un nouveau sport fait son apparition en Angleterre : le football. Sa popularité, dans les pays outre-manche, ne cesse de croître et cette discipline commence à faire parler d’elle en France. A tel point qu'elle prend place dans le paysage français avant l'arrivée du 20e siècle. La région Nord – Pas de Calais pullule de clubs de football dont le Racing Club de Roubaix (fondé en 1895), l’US Tourcoing (1898), l’Amiens AC (1901), le Racing Club d’Arras (1901) ou encore l’Olympique Lillois (1902). Qu’en est-il du club de Lens ?


    De nombreux étudiants prirent l’habitude, chaque week-end sur la place verte, de se laisser emporter par cet engouement du football. Le Racing Club Lensois voit le jour en 1906 mais les premiers statuts du club sont déposés le 18 octobre 1907 à la sous-préfecture de Béthune. Les premiers présidents, médiateurs indispensables entre les jeunes joueurs et leurs parents, sont Messieurs Lotin et Douterlungne. Ce dernier était propriétaire de l’établissement où le premier siège du club fut installé, en 1906.


    Enfin ! Lens possède son club de football : le Racing Club, en référence au prestigieux Racing Club de France.


    Une ascension interrompue par la Guerre


    Progressivement, le club se structure et la ligue d'Artois engage le RCL pour la saison 1907-1908 dans son championnat unique. Cette première équipe est parée d'un maillot à damier noir, référence au charbon, et vert, comme la place Verte. En parallèle, le Racing se voit obligé de quitter son premier terrain de jeu, la place Verte, pour prendre possession de la pâture du Mercier. Le Racing commence à faire parler de lui et c’est tout naturellement que la Compagnie des Mines de Lens s’intéresse à ce club en lui offrant un terrain, situé route de Béthune entre la voie de chemin de fer et la gendarmerie. 5 ans après, les Lensois doivent « rendre » cette aire de jeu et prennent le chemin du parc de la Glissoire, entre Avion et Lens.


    Cependant, en 1914 la première Guerre Mondiale éclate et marque le premier arrêt d’activité du Racing Club de Lens. Seulement huit ans après sa création, le Racing, à l’image de la ville de Lens, disparaît sous les assauts allemands. Malgré les nombreuses pertes connues par le club, l’aventure se poursuit grâce à Monsieur Laroche, directeur du Comité de Secours Américain. Cet homme va faire revivre le club en lui mettant un terrain à sa disposition, la pâture Tacquet, mais demande en
    contrepartie que Lens rejoigne le giron de l’Union Sportive du Foyer Franco-américain et qu’il porte dorénavant ses couleurs : bleu ciel pour le maillot, blanc pour la culotte et rouge pour les bas.


    1918 - 1930 : Le nouveau visage du Racing


    Fait de sang et d’or


    Après des années d'interruption en raison de la Première Guerre Mondiale, le Racing réapparaît en compétition d'Artois en 1922 grâce à son nouveau président Marcel Pierron, qui remplace Carlos Douterlungne en 1920. L’équipe lensoise est alors composée de nombreux étrangers venus massivement travailler dans le Pas-de-Calais, majoritairement des ouvriers polonais.

    En 1923, le RCL change de président, avec la nomination de René Moglia, mais aussi de couleurs ! Les maillots alors en bleu, passent aux couleurs sang et or. L’histoire raconte que le nouveau président du Racing a eu cette idée en passant devant les ruines de l’église de la ville, dernier vestige de l’occupation espagnole dans la région. Dans le même temps, René Moglia convainc la municipalité de laisser le club utiliser le stade Raoul Briquet, portant aujourd’hui le nom de Léo Lagrange, lors des matchs officiels dans le cadre de la Ligue d’Artois.


    L'histoire Maillots
    Du bleu au sang et or !



    Invité à jouer dans la cour des grands


    Deux années plus tard, durant de la saison 1925-1926, Lens remporte un premier titre : le Championnat d'Artois. Lors de cette même année, le premier club de supporters apparaît sous le nom de « Supporters Club Lensois », aujourd’hui renommé en « 12 lensois ». La ville de Lens se reconstruit progressivement et compte prendre part à la belle aventure de son club de football. Cela se traduit par diverses subventions et la mise à disposition gratuite du stade Raoul Briquet. L’équipe Lensoise concrétise tous les espoirs placés en elle : deux ans après leur premier titre, ils termineront deuxième de l’exercice 1927-1928 avant d’accéder au plus haut niveau de la Ligue d’Artois en 1929 : la Division d’Honneur. Dix ans après sa mort annoncée, le club fait partie de l’élite au sein de la région Nord – Pas de Calais – Picardie.


    Le Racing attire de plus en plus. Outre la municipalité, la Compagnie des Mianes de Lens, qui était la plus puissante de France, décide, le 6 novembre 1929, d’acquérir une parcelle de terrain afin d’y ériger un stade : le futur stade Félix Bollaert.


    1930 - 1940 : Une ascension fulgurante


    La route vers la professionnalisation


    La réalisation du stade, situé entre les fosses 1 et 9, sur un terrain longeant la ligne ferroviaire Paris-Dunkerque, est confiée à cent-quatre-vingt mineurs de la fosse 5, dont l'exploitation fut stoppée pour mévente du charbon. Sous l’initiative de Félix Bollaert, l’inauguration du stade, qui portera par la suite fort logiquement son nom, aura lieu le 18 juin 1933.

    Un premier championnat professionnel français voit le jour en 1932 mais le Racing Club de Lens ne fait pas partie de l’aventure. Jules Antoine Van Den Weghe, alors président du club, est réticent quant à la professionnalisation de son équipe. Il sera remplacé 2 ans plus tard par Louis Brossard, ingénieur à la Compagnie des Mines, qui opte pour le statut professionnel. Fortement aidé par le soutien de la Compagnie des Mines, le club acquiert un nouveau stade, un nouveau statut, il connaît une radicale marche en avant dans sa progression.

    Prochaine marche à atteindre ? L’accession en première division !


    L'histoire 30-40
    C'est le 18 juin 1933 que le stade Félix Bollaert sera officiellement inauguré. L'enceinte est, pour l'époque, l'une des plus vastes et modernes de tout le département. L'événement attire la toute grande foule.


    En route pour la première division


    Lors de sa première saison professionnelle, le club termine en cinquième position, grâce notamment à deux figures emblématiques du club : le Hongrois Ladislas Siklo Schmid et Anton Marek, l’Autrichien, mieux connu sous le nom de Tony Marek. L’année suivante, le club rate de peu l’occasion permettant d’accéder à la première division, ils termineront quatrième. Cependant leurs efforts ne seront pas vains puisque Novicki et François sont appelés à défendre les couleurs de la France face à la Belgique, le 8 mars 1936. Il s’agit là des deux premiers Internationaux lensois.

    Le Racing continue sur sa lancée puisque, trois ans seulement, après avoir adhéré au professionnalisme, Lens se retrouve parmi l’élite. Ils sont sacrés Champion de France de Division 2 en 1937, grâce, notamment, au duo Viktor Spechtl – Stephan Stanis Dembiki.

    Malheureusement, Lens est stoppé net dans sa progression avec la naissance de la Seconde Guerre mondiale. La fuite des nombreux joueurs lensois, afin de répondre à l’ordre de mobilisation générale, n’empêche pas le club de poursuivre la compétition, mais en 1940, la ville de Lens est placée en zone interdite.
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    L'histoire Empty Re: L'histoire

    Message par Dolu50 Ven 19 Sep - 14:41

    1940 - 1959 : Lens rate le coche à plusieurs reprises


    Les premières déceptions


    La France est séparée en trois zones : zone Nord, zone Sud et la « zone interdite ». Le Racing est contraint de jouer dans cette dernière zone, où il ne rencontre que très rarement des adversaires capables de lui tenir tête. Après avoir nettement dominé le football nordiste durant la période d’occupation, les Lensois se voient relégués en Division 2 en 1947. Cet événement s’explique par la nationalisation des mines. En effet, le budget alloué au club par les houillères étant amoindri, l’équipe est essentiellement composée de jeunes.

    Pour leur première saison en Division 2, le Racing ne parviendra pas à remonter dans l’élite mais réalisera un parcours exceptionnel en coupe de France. Le 10 mai 1948, au stade de Colombes, les Lensois affrontent le LOSC, en finale, devant 61473 spectateurs. Ils sont peu nombreux à croire à une victoire de Lens face a son voisin Lillois, alors deuxième de son championnat. Le Racing, entraîné par Nicolas Hibst, parvient à deux reprises à revenir au score. Deux buts de Stephan Dembiki, dit Stanis. Il reste 10 minutes à jouer, le score est de deux partout, les Lensois se mettent à rêver. La déception en sera encore plus grande. Jean Baratte, attaquant Lillois, donne la victoire au LOSC : 3-2. Cruelle désillusion pour tous, d’autant plus que cette victoire fut construite sur une injustice. L’arbitre refusa de siffler une faute flagrante, de Baratte sur Stanislas Golinski, qui amena le but de la victoire. L’histoire ne retiendra que le nom du vainqueur.


    Si près du but


    Le RCL vient de démontrer qu’il disposait des éléments nécessaires pour lutter avec les plus grands. Ils pourront le prouver lors de la saison 1949 – 1950 puisqu’ils accèdent de nouveau à la Division 1. Jusque 1956, le Racing progresse à son rythme. Il atteint son objectif principal : se maintenir durablement en Division 1. Il réussit même à terminer vice champion de France, cette même année, sous la houlette de Tony Marek. Le cinquantième anniversaire du club peut-être fêté comme il se doit.

    Une nouvelle génération fit son apparition avec, notamment, Louis Xercès, Arnold Sowinski, Théo Szkudlapski ou encore Maryan Winiewski. En 1957, Lens terminera, pour la deuxième année consécutive, vice champion.


    1959 - 1969 : Entre joies et déceptions


    Les premières coupes


    Coup sur coup, le RCL va remplir plusieurs lignes de son palmarès. En 1959 tout d’abord, avec la coupe Drago. Cette coupe était considérée comme étant la petite sœur de la coupe de France. En effet, tous les clubs écartés de la coupe de France se retrouvaient dans cette compétition afin de se disputer ce trophée. Les lensois vont venir à bout de Valenciennes, trois buts à deux.

    L’année suivante, les « sang et or » vont remporter une deuxième fois la coupe Drago, cette fois face à Toulon, sur le score de trois buts à deux là aussi.

    En 1962, Lens est invité à jouer la coupe de l’Amitié en Italie. Coupe que le club remportera avec succès aux dépens de Catane, de l’AS Roma et du Torino.


    L'histoire 59-69
    Saison 1963-1964. Cette année là, les Lensois inscrivent, en un match, dix buts au Racing de Paris et huit autres à Bordeaux. Les qualités offensives qu'ils affichent sont réellement dévastatrices, à l'image de ce tir puissant, et sans aucun doute précis, qu'Ahmed Oudjani adresse au gardien adverse.


    La descente aux enfers


    Même si les Lensois se mettent en valeur grâce à l’acquisition de ces trois coupes, le bilan est moins flatteur en championnat. Les Houillères sont en déclins. Conséquences de l’activité économique décroissante, la Compagnie des mines se voit dans l’obligation de diminuer ses effectifs. La majorité des joueurs du Racing étant des mineurs, on pourrait croire que le club est dans une situation très critique. Le RCL ne parvient pas à s’échapper du ventre mou du championnat. Emmené par Ahmed Oudjani et Georges Lech, Lens réussira tout de même à terminer en troisième position, lors de l’exercice 1963-1964. Ahmed Oudjani finira meilleur buteur du championnat avec 30 réalisations. C’est le premier Lensois à obtenir cette récompense. Néanmoins, cette saison d’éclat n’arrêtera pas la lente chute du club qui sombrera inexorablement en Division 2 en 1968. Les « Sang et Or » n’avaient plus connu l’humiliation de la relégation depuis 1947. Le pire viendra toutefois le 13 mai 1969.

    Les mines connaissent une crise sans précédent. La Compagnie des mines est forcée de se désengager du Racing. Le football ne constitue pas une priorité pour elle, elle n’a plus les moyens de s’investir autant dans la progression du RCL. Une année après sa descente en Division 2, le club redevient amateur.

    Versés en Championnat de France Amateurs, les Lensois jouent la plupart de leurs matchs dans l’indifférence d’un public pourtant acquis à leur cause quelques années auparavant. On avance vers une mort annoncée du club. Personne ne peut désormais maintenir le RCL à flot. Personne, excepté quelques passionnés qui seraient près à se sacrifier pour leur Racing.


    1969 - 1988 : Lens aux couleurs de l’Europe


    Par amour du club


    Le Racing évoluera donc en Championnat de France Amateur. Sous l’impulsion de trois hommes, le club va se reconstruire calmement, à son rythme. Henri Trannin, directeur sportif et Arnold Sowinski, qui prendra les fonctions d’entraîneur en 1969, restent fidèles à Lens. Ils seront
    épaulés par un maire passionné : André Delelis.

    Ce dernier confia, « Deux ans après mon élection, je ne pouvais pas accepter que la Compagnie des Mines fasse aussi peu de cas du Racing. Car si le Racing disparaissait, il était fort probable qu’on ne joue plus jamais au football non plus, chez nous. », avant de conclure « Tous ensemble, nous nous sommes battus pour sauver le club ».

    La municipalité effectue très rapidement les démarches afin de récupérer le stade Félix Bollaert, en échange du franc symbolique. Entre les mains de ces trois hommes, rien ne peut arriver au Racing. En 1972, les deux Polonais, Faber et Gregorczik permettent au club d’atteindre la demi-finale de la Coupe de France, malheureusement, perdue face à Bastia. Ils réussissent néanmoins à faire remonter le club dans l’élite, l’année suivante, en remportant leur championnat, avec la ferme intention de ne pas s’arrêter en si bon chemin.


    A la découverte de l’Europe


    En 1975, le RCL dispute une nouvelle finale de Coupe de France face à Saint-Etienne. Défaits 2-0 face à une équipe plus mature, les Lensois continuent leur apprentissage. Cet apprentissage se poursuivra la saison suivante avec l’Europe ! En cette saison 1974-1975, les « Verts » réalisent un doublé Coupe de France – Championnat et ne peuvent donc pas participer à deux compétitions européennes différentes. C’est donc Lens, grâce à sa finale de Coupe de France, qui va récupérer la place européenne, lui permettant de disputer la coupe des vainqueurs des Coupes (qui n’existe plus aujourd’hui). Les premiers adversaires sur la scène européenne sont les Irlandais de Home Farm Dublin mais l’aventure s’arrêtera au tour suivant face à La Haye, équipe néerlandaise.


    Continuant sur cette belle dynamique, le Racing terminera vice champion de France derrière Nantes en 1977. Lors de la saison 1977-78, les Lensois réalisent une performance qui marquera l'histoire du club. Lors du second tour de la coupe de l'UEFA, après s'être inclinés 2-0 à Rome face à la Lazio, Didier Six et ses partenaires humilient les Italiens au retour, 6-0 après prolongations. Eliminés ensuite par Magdebourg, ils ne peuvent éviter la descente en D2 où ils ne feront qu'un bref passage d'une saison. Trois ans après, Lens retrouve le niveau européen. Cette fois, tous les clubs sont belges... Lors de cette campagne 1983-84, les quarts de finale restent encore inaccessibles pour les Lensois, sortis par Anderlecht, vainqueur au retour après avoir réussi le nul à Bollaert (1-1). Le match aller reste gravé dans les mémoires avec ce fameux caillou jeté des tribunes sur le ballon que Munaron, le portier belge, s'apprêtait à stopper du pied... et qui finissait sa course dans les filets.

    Le choix de la France pour l’organisation du Championnat d’Europe en 1984 oblige le stade Félix Bollaert à faire peau neuve. La capacité du stade atteint alors 51.000 places. En 1985, 46837 spectateurs assistent au match de Coupe de France face à Saint-Etienne. Cette affluence constitue, encore à ce jour, la meilleure affluence pour un match de coupe à Bollaert. En 1986-87, les Lensois disputent un seul tour européen, battus par Dundee United. Malgré tout, le Racing fête aussitôt ses 80 ans à l'occasion de la venue de Nantes.


    1988 - 1997 : Sur de bons rails


    L’arrivée d’un nouvel homme


    La fin des années 80 s’avère très douloureuse pour le RCL. La situation financière est de plus en plus précaire. Les grands noms, tel que Philippe Vercruysse et Daniel Xuéreb, quittent Lens. Les résultats ne suivent plus. Les entraîneurs se succèdent depuis le départ de Gérard Houiller pour le Paris-Saint-Germain. Joachim Marx, son successeur, cède sa place en 1988, remplacé par Arnold Sowinski, revenu sauver le club in extremis de la relégation. Le président d’alors, Jean Honvault, remet sa démission un certain 21 août 1988, lorsque l’équipe est lanterne rouge. Il faut du sang neuf. Une personne capable de sauver le Racing. Le nouvel homme fort du Racing sera nommé le 24 août 1988. Il s’agit de Gervais Martel, un jeune chef d’entreprise de la région.

    Le RCL ne pourra éviter la relégation en Division 2 au terme de la saison, cependant, le nouveau président, secondé par Serge Doré, a pour objectif de maintenir le club dans l’élite afin de retrouver son rang et son crédit d’autrefois. Le purgatoire dure deux saisons avant que Lens ne regagne l'élite. Victorieux de Valenciennes et Strasbourg, les Nordistes sont dominés par Toulouse, mais retrouvent néanmoins la D1 grâce aux rétrogradations administratives de Nice et Bordeaux.


    L'histoire 88-97
    « Le nouvel homme fort du Racing sera nommé le 24 août 1988. Il s’agit de Gervais Martel, un jeune chef d’entreprise de la région. »
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    Message par Dolu50 Ven 19 Sep - 15:35

    L’apprentissage Européen


    Lors de sa remontée dans l’élite, le club comptait déjà des noms bien familiers en la présence d’Eric Sikora, Cyril Magnier, Jean-Guy Wallemme ou encore Roger Boli. Cependant, Lens a besoin de se renforcer pour répondre, au mieux, aux ambitions du président et des supporters. De nombreuses arrivées ont donc lieu dans le club : Bernard Lama puis Guillaume Warmuz, Frédéric Meyrieu, José Pierre-Fanfan, François Oman-Biyik ou, encore, Tony Vairelles.

    Le Racing veut franchir un nouveau palier. Pour cela, il dispose d’un soutien non négligeable : son public. La ferveur que nourrit le football à Lens n’est plus à démontrer. Elle va même s’inscrire dans l’histoire du championnat de France le 15 février 1992. Ce soir là, Lens accueille Marseille dans un stade Félix Bollaert comble. Pas moins de 48.912 spectateurs sont venus assister à une victoire de leurs protégés (victoire 2-1).

    Le club continue son ascension et cela se confirme par une demi-finale de coupe de France en 1994. Match, malheureusement perdu, à domicile sur le score de 2-0. Ils prendront néanmoins leur revanche la saison suivante en finale de coupe de la Ligue. Finale anecdotique puisque la coupe de la Ligue n’a été officialisée que l’année suivante. En championnat, le Racing fait bonne figure aussi puisqu’il termine à deux reprises en cinquième position en 1995 et 1996. Lens retrouve donc l’Europe pour deux campagnes successives en UEFA.

    Les joueurs lensois vont continuer à faire vibrer ses supporters. Lors du 32e de finale face aux Luxembourgeois de Beggen, les Sang et Or inscrivent treize buts en deux matchs et en profitent pour établir un nouveau record dans l’histoire européenne du club. Malheureusement, cette première des deux campagnes européennes s’arrêtera en 16e de finale face au Slavia Prague et un certain Vladimir Smicer…

    Une fois de plus, Lens ne connaîtra pas le printemps européen ! La saison suivante n'offrira qu'un seul rendez-vous international à Bollaert. Lens est sorti d'entrée par la Lazio de Rome... avant de sombrer dans les profondeurs du classement en championnat.

    Roger Lemerre, qui impose Daniel Leclercq comme adjoint, est appelé au chevet de Lens le 9 mars 1997. Quelques semaines plus tard, Lens sauve sa tête...


    1997 - 1999 : La consécration


    Champion de France !


    Suite
    à une saison plus que décevante, de nombreux changements vont avoir lieu pour remettre le club dans le droit chemin. Outre l’achèvement des travaux de modifications du stade Félix Bollaert, afin d’accueillir la Coupe du Monde, le Racing va aussi évoluer sur le plan sportif. Roger Lemerre est appelé à rejoindre le staff de l’équipe de France pour la Coupe du Monde de 1998. Son successeur n’est autre que son adjoint : Daniel Leclercq. Le nouvel entraîneur du Racing va alors amener des joueurs capables de dynamiser le jeu lensois. Stéphane Ziani, en provenance de Bordeaux, ou, encore, Anton Drobnjak, arrivé de Bastia, vont s’ajouter à de nombreux joueurs de talents déjà présents au club.


    Le Racing Club de Lens effectuera alors un parcours exceptionnel, aussi bien en championnat que dans les coupes nationales. Eliminés en demi-finale de Coupe de la Ligue par Paris, au Parc des Princes 2-1, les Lensois auront l’occasion de prendre leur revanche au Stade de France pour la finale de Coupe de France. Malheureusement, le Racing s’inclinera sur le même score et laissera ainsi échappé un trophée qui le fuit tant. Cependant, les Lensois ont déjà la tête ailleurs. En effet, le 9 mai 1998, le RCL a l’occasion d’écrire la plus belle page de son histoire : être Champion de France. Les hommes de Daniel Leclercq ont rendez-vous à Auxerre, avec comme objectif de tenir tête à Metz dans un duel à distance. Mené 1-0, les Lensois ne baisseront pas les bras et se verront récompensés de leur magnifique saison avec le titre de Champion de France. Ca y est ! 92 ans après sa création, le Racing Club de Lens est la meilleure équipe de France. La libération viendra d’un joueur, d’un pur produit du centre de formation : Yoann Lachor.

    La nuit sera longue et belle à Bollaert. 30000 supporters viennent fêter les héros. Nuit magique... Un titre de champion, une demi-finale et une finale de coupe. Quelle année ! Année parachevée par une victoire finale de la France en Coupe du Monde.


    L'histoire 97-99
    1998 : Le titre de champion de France revient au Racing club de Lens !


    Dans la cour des grands


    Le RCL écrit une nouvelle page de son histoire en participant à la Ligue des champions. Pour sa première participation dans cette compétition européenne, le Racing se retrouve en phase de poule, accompagné par les Ukrainiens du Dinamo de Kiev et un certain Andriy Shevchenko, les Grecs du Panathinaïkos et les Anglais d’Arsenal avec sa pléiade de stars. Lens sera éliminé de la compétition en finissant troisième de son groupe mais accomplira un exploit qui restera dans les annales du football français. Le Racing Club de Lens est la première équipe française à s’être imposé à Arsenal, dans le mythique stade de Wenbley, devant 73.707 spectateurs. Les huits mille supporters du Racing ayant fait le déplacement ont pu voir Michaël Debeve culbuter le grand Arsenal, c’était le 25 novembre 1998.

    Autre fait marquant de cette saison 1998/1999, le RCL remportera sa deuxième Coupe de la Ligue aux dépens de Metz sur un but de Daniel Moreira. Le Stade de France a connu une véritable marée rouge et jaune, tout comme Bollaert, le lendemain, qui accueille encore une fois ses héros. « Quelle fin de siècle ! »


    2000 - 2008 : Premiers pas (et faux-pas) dans le XXIe siècle


    L’épopée européenne


    Après un mauvais début de championnat (8 points sur 24) et malgré une qualification en coupe de l'UEFA face à Tel Aviv, Daniel Leclercq se retire, durant l’automne 1999, au profit de François Brisson. Eliminé en coupe de France par Besançon (National), puis en coupe de la Ligue par Toulouse (D2), Lens brille de mille feux en UEFA. Pour la première fois de son histoire, le RCL, après avoir sorti les Néerlandais de Vitesse Arnhem et les Allemands de Kaiserslautern (4-1 à l'extérieur avec trois buts de Job), est présent sur la scène internationale au printemps. Les Espagnols de l'Atletico Madrid puis du Celta Vigo subissent la loi de Dacourt et autre Nouma.

    Finalement, les Gunners d'Arsenal briseront les rêves de finale de la bande à Martel. Lens s'incline deux fois, 1-0 à Highburry et 2-1 à Bollaert. Malgré cet échec, l'élan des Sang et Or n'est pas coupé et Lens achève le championnat par trois victoires, les propulsant à la cinquième place du championnat, synonyme d'Intertoto. Sur l'ensemble de la saison, championnat-coupe UEFA, l'équipe lensoise aura accueilli 887316 spectateurs. Ce qui fit dire à Gervais Martel : "On a tout connu cette saison, des moments difficiles et des moments forts ! Le Racing bouge, le Racing avance dans un climat de passion... C'est encourageant pour l'avenir. "


    Ne pas regretter les occasions manquées


    Encore un nouvel entraîneur au Racing pour entamer la saison 2000-2001 : Rolland Courbis. Malgré une rapide élimination en Intertoto face à Stuttgart, la mayonnaise semble prendre entre le sudiste et le groupe artésien. Le bon début de saison de l'équipe n'est malheureusement qu'un feu de paille, et à la fin de l'hiver, Rolland Courbis laisse les rênes d'un club luttant pour éviter la relégation, à Georges Tournay. Celui-ci parvient à maintenir le Racing en D1 au terme d'une saison qui ne restera pas dans les annales.

    C'est Joël Muller qui reprend les commandes d'une équipe moribonde à l'orée de la saison 2001-2002. Une équipe transfigurée qui va survoler le championnat de France, prenant la place de leader durant vingt-huit journées avant un brutal atterrissage à Gerland, lors de l'ultime rencontre qui verra in extremis les Lyonnais coiffer les Sang et Or au poteau. Vice-champion de France, Lens est directement qualifié pour la Ligue des champions. Cette année 2002 sera marquée par l’ouverture d’un outil de travail exceptionnel avec l’inauguration du Centre technique sportif de « La Gaillette ». Comme on pouvait l'espérer, en 2002-2003, les joutes européennes font vibrer le public sang et or, notamment lors des victoires à Bollaert face au futur Champion d'Europe, le Milan AC, ainsi que contre la Corogne, et ce même si la qualification pour le second tour n'est pas au rendez-vous. En guise de "consolation", les Sang et Or participent aux seizième de Finale de la Coupe de l'UEFA face à Porto. Un match qui tourne au cauchemar pour Guillaume Warmuz et ses équipiers. Quant au championnat, il se conclut par une décevante huitième place. Le Racing retrouve toutefois la scène européenne, bénéficiant d'un heureux concours de circonstances.


    Des espoirs avant le désespoir


    La saison suivante, 2003-2004, Lens termine à nouveau huitième en championnat, sans qualification européenne cette fois-ci, et sans avoir briller en coupes nationales ou européenne avec notamment l'élimination au second tour de la coupe UEFA par le club turc du Gaziantepspor. La saison 2004-2005 connaît un mauvais départ et, en janvier 2005, Joël Muller laisse la main à Francis Gillot son entraîneur adjoint depuis six mois. Sous la direction de ce dernier, le club remonte la pente, termine 7e et se qualifie pour l'UEFA.

    En 2005-2006, éliminés par Udinese en 16e de finale de coupe de l'UEFA, les Sang et Or jouent les premiers rôles en championnat terminant finalement à une presque décevante 4e place. La saison suivante, 2006-2007, toujours sous la houlette de Francis Gillot, le Racing améliore son parcours en coupe de l'UEFA avec une élimination en 8e de finale par le Bayer Leverkusen, et apparaît surtout comme le meilleur candidat au titre de dauphin de l'invincible Olympique lyonnais. Malheureusement une fin de saison en queue de poisson avec notamment une dernière et terrible défaite à Troyes, coûte au club sa place en Ligue des champions (Lens décroche finalement la 5e place et un accessit en Intertoto) et provoque la démission de son coach.


    L'histoire Hist07
    Un parcours des plus honorables pour Francis Gillot à la tête du Racing


    A l'aube de la saison 2007-2008, Gervais Martel crée l'événement en faisant venir Guy Roux au poste d'entraîneur de l'équipe première. L'expérience fait long-feu, et, face à la démission de l'entraîneur bourguignon, le président fait appel à une gloire nordiste Jean-Pierre Papin qui, encadré quelques mois plus tard par le nouveau directeur technique Daniel Leclercq, ne saura enrayer une spirale négative qui mènera le club en Ligue 2. Seul rayon de soleil de cette saison manquée : la coupe de la Ligue où les Sang et Or brillent jusqu'en finale au Stade de France face au Paris Saint-Germain. Une finale malheureusement ternie par un penalty douteux offrant in extremis la victoire (2-1) à la capitale, et surtout par l'affichage dans la tribune parisienne d'une banderole infâme.

    En attendant, l’histoire se poursuit…

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      La date/heure actuelle est Mar 7 Mai - 21:25

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