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    Message par Dolu50 Mar 23 Sep - 15:11

    Les débuts du FCM (1919-1945)

    Le Cercle Athlétique Messin voit le jour en 1919. Nombre de joueurs du Metz Sport Verein (fondé en 1912) en forment l'ossature. Dès ses premières rencontres, le CAM s'affirme comme une redoutable formation. Après s'être imposé 2-1 face à une entente des meilleurs joueurs de Nancy, Lunéville, Remiremont et Epinal (19 avril 1919), le CAM enchaîne par des victoires face au Club français de Paris, l'AS Strasbourg et le CA Paris.
    Ces résultats sont confirmés en 1919-20 lors de la première édition du championnat de Lorraine que les Camistes remportent. Le club évolue au stade de la rue de Verdun jusqu'en 1923. Cette enceinte rassembla jusqu'à 4.000 spectateurs. Sous l'impulsion du président Maurice Michaux, le club met sur pied en 1921 une association immobilière ayant pour objectif la construction d'un stade sur l'Île Saint-Symphorien. Le stade Saint-Symphorien est inauguré en août 1923 avec un retard, le toit de la tribune s'étant effondré au décoffrage !
    Le CAM accède au statut professionnel dès 1932. Le club, grâce aux solides recettes enregistrées à Saint-Symphorien, se permettait, depuis longtemps déjà, de rémunérer (illégalement) joueurs et encadrement... La section pro du CAM est baptisée Football Club de Metz. Des travaux d'envergure sont engagés au stade Saint-Symphorien qui est bientôt doté de 10.000 places, dont 2.000 couvertes.
    En 1940, la Moselle étant annexée à l'Allemagne (1er juillet), le FC Metz doit prendre le nom de Fussball Verein Metz et abandonner le professionnalisme, interdit en Allemagne. Le FC Metz participe alors à la Gauliga Westmark (Palatinat-Sarre-Lorraine Mosellane), qualificatif pour la phase finale de la Deutsche Meisterschaft, le championnat d'Allemagne. Après la Seconde Guerre mondiale, le club mosellan retrouve la France et la première division.


    L'après guerre (1945-1967)


    La reconstruction s'annonce quasi impossible. Toutes les infrastructures du club ont été détruites, le stade est inondé, les joueurs dispersés... Consciente de la situation catastrophique du club, la Fédération française de football lui accorde trois mesures exceptionnelles :

    • tout joueur sous contrat avec le FC Metz en 1940 est obligé d'y revenir ;
    • le FC Metz est admis d'office en Division 1 ;
    • le FC Metz ne peut être relégué lors de cette saison (ces deux dernières mesures concernent également le RC Strasbourg).
    Le club se traine en bas du classement lors de la saison 1945-1946 mais on ne s'en inquiète guère, étant donné qu'il est assuré de ne pas descendre. Néanmoins, en fin de saison, le président Raymond Herlory fait une grosse frayeur aux supporters : il octroie son privilège de non-relégation au club du Havre, dont la ville a été énormément touchée par les bombardements. Heureusement, les Grenats terminent à la 17e et avant dernière place. Lors de la saison 1949-1950, le club est relégué. Il recrute alors un jeune gardien très talentueux, futur international français, François Remetter.
    En 1950-1951, le club, qui remontera en fin de saison, réussit l'exploit de battre, en 32e de finale de la Coupe de France, le prestigieux Stade de Reims. Il termine 5e de Division 1 la saison suivante, mais est de nouveau relégué à l'issue de la saison 1957-1958. Les Grenats, de nouveau promus à la fin de la saison 1960-1961, enregistrent le triste record de la plus large défaite de leur histoire: ils sont battus par le RC Paris 11 buts à 2. Le club redescend à l'issue de la saison, terminant dernier.
    Le 15 juillet 1965, après 33 ans de présidence, Raymond Herlory passe le relais à Paul Mayer. Deux ans plus tard, le club est un des prétendants à la montée, avec Ajaccio et Bastia. A trois journées de la fin, il perd un match crucial face à Chaumont, qui le prive de montée. Mais on s'aperçoit que le gardien de but chaumontais n'était pas qualifié pour jouer. Le FC Metz accède donc de nouveau à la première division. Le 21 juin 1967, René Mayer ayant rempli ses objectifs -ramener le FC Metz en Division 1- passe le relais à Charles Molinari, un jeune industriel.



    Les années Molinari (1967-aujourd'hui)


    1967/1974: Le club s'installe au haut niveau


    Pour son retour parmi l'élite, le FC Metz surprend : il termine 6e du championnat 67-68 et atteint les quarts de finale de la Coupe. Ce succès repose notamment sur Georges Zvunka, classé meilleur arrière latéral de l'année par France Football, Gilbert Le Chenadec international venu du FC Nantes, l'attaquant luxembourgeois Johnny Leonard auteur de 16 buts, Szczepaniak, international lui aussi, miraculé après de graves blessures aux genoux.
    Après s'être renforcé avec deux nouveaux internationaux Gérard Hausser venu de Karlsruhe et Richard Krawczyk arrivé de Lens, le FC Metz progresse encore et finit 3e du championnat 1968-1969. Grâce à ces deux bons résultats, le club participe pour la première fois à la Coupe d'Europe mais se fait sortir au 1er tour en 1968 par le Hambourg SV de Uwe Seeler et en 1969 par le SSC Naples de Dino Zoff.
    Les saisons suivantes, le FC Metz ne confirme pas son bon retour en 1re division malgré un effort de recrutement permanent. Nestor Combin notamment rejoint les bords de la Moselle pour deux saisons (1971-1972 et 1972-1973) après sept années en Italie. Mais les résultats ne suivent pas : 8e en 1969-1970 et 1970-1971, 14e en 1971-1972, 15e en 1972-1973 et 11e en 1973-1974.
    Au milieu des années 1970, le FC Metz connaît une de ses meilleures périodes grâce à la combinaison d'un duo d'attaquants tonitruants Nico Braun, joueur luxembourgeois venu de Schalke 04 et Hugo Curioni, l'argentin venu du FC Nantes, de jeunes joueurs formés au club comme Battiston, Muller et Zénier, de joueurs chevronnés comme André Rey, Hausknecht, Betta ou Coustillet, le tout sous la baguette de l'entraineur Georges Huart qui a pris l'équipe au début de la saison 74-75.


    1974/1983: Des résultats irréguliers


    En 1974-1975, le FC Metz termine 8e, finissant l'année sur une série de 14 matchs sans défaite, et atteint les quarts de finale de la Coupe. La saison 1975-1976 est l'année marquante de cette période faste et voit les Messins terminer 6e et atteindre les demi-finales de la Coupe. Le FC Metz est meilleure attaque grâce à ses artilleurs : Curioni marque 25 buts et Braun 16 ! Georges Huart est désigné meilleur entraîneur de France. L'équipe pratique un jeu spectaculaire qui reste une référence pour les supporters les plus anciens.
    Le tandem d'attaquants inscrit encore 45 buts lors de la saison 1976-1977 alors que le FC Metz termine 8e. Mais la roue tourne et après trois années mémorables, la saison 1977-1978 se clôt sur une médiocre 12e place pendant que le rival régional l'AS Nancy-Lorraine de Platini termine 6e et remporte la Coupe de France. Carlo Molinari mis en minorité au sein du club se retire et il est remplacé par Aimé Dumartin, un chef d'entreprise de la région messine.
    La nouvelle direction ne lésine pas sur les moyens et recrute les internationaux Wim Suurbier, Henryk Kasperczak et Christian Synaeghel en provenance de l'équipe phare de l'époque Saint-Etienne, et aussi Philippe Mahut, futur international. L'entraîneur devient Marc Rastoll, ancien défenseur du FC Metz. La saison 1978-1979 commence en fanfare avec 4 victoires de suite et se termine honorablement sur une 5e place, une place européenne étant manquée à la différence de buts, seulement.
    Les saisons suivantes sont irrégulières. Le maintien est préservé de peu en 1979-1980 : 17e. Puis 9e en 1980-1981, 17e de nouveau en 1981-1982 et 9e en 1982-1983 grâce notamment aux 23 buts marqués par le buteur Krimau venu jouer une saison au FC Metz. Kasperczak est devenu entraîneur.
    Une génération talentueuse de jeunes joueurs formés au club apparaît à cette époque : Hinschberger , Sonor, Rohr, Bracigliano, Marco Morgante...
    Mais le club vit au jour le jour et connaît de graves problèmes financiers qui culminent pendant l'été 83. La faillite est évitée de peu. La mairie de Metz fournit une aide financière décisive et rappelle Carlo Molinari qui reprend les commandes 5 ans après son départ.


    1983/1989: des succès et des exploits


    La saison 1983-1984 qui aurait pu se dérouler sans le FC Metz se termine néanmoins en apothéose pour le club à la croix de Lorraine : le FC Metz remporte la Coupe de France le 11 mai 1984 en battant le favori, l'AS Monaco par 2 buts à 0 après prolongations. Cette victoire du club moribond en début de saison prend une valeur symbolique pour toute la région Lorraine durement marquée par les difficultés de la sidérurgie à cette époque. En championnat, le FC Metz termine 12e. La victoire en Coupe de France ouvre une nouvelle période faste pour l'équipe, désormais entraînée par Marcel Husson.
    Les 5 années sous la houlette de Marcel Husson donnent lieu à quelques-unes des plus belles pages écrites par le FC Metz qui rentre dans la légende le 10 octobre 1984 en éliminant le FC Barcelone au 1er tour de la Coupe des Coupes. A l'aller, les Messins surclassés se sont inclinés à domicile 4 à 2 face au Barça de Bernd Schuster.
    Le match retour, qui n'intéresse personne, a lieu au Nou Camp devant un public peu nombreux. L'impensable se produit ce soir-là après que les Catalans aient ouvert le score. Les Messins marquent par deux fois avant la mi-temps et deux fois encore après la pause. 4 à 1 au Nou Camp dont 3 buts de Toni Kurbos. Le FC Metz est qualifié ! L'aventure européenne tourne hélas court au tour suivant contre le Dynamo Dresde.
    Pendant 4 saisons, les Messins tiennent le haut du pavé avec notamment deux qualifications pour les coupes européennes : 5e en 1984-1985, 6e en 1985-1986 et en 1986-1987, 8e en 1987-1988 et vainqueur de la Coupe de France en 1988 en battant Sochaux aux tirs aux but.
    L'équipe de 1984-1985 reste une des meilleures qu'ait connu le club mais elle est décimée par les départs en fin de saison (Jean-Philippe Rohr, Vincent Bracigliano, Philippe Thys, Claude Lowitz, Tony Kurbos, Jean-Paul Bernad, Robert Barraja). De 1984 à 1986, pendant deux saisons, la star du FC Metz est l'attaquant sénégalais à la coiffure rasta : Jules Bocandé, un des plus grands attaquants qu'ait connu Saint-Symphorien.
    En 85-86, il termine meilleur buteur du championnat avec 23 buts. Le FC Metz développe un jeu spectaculaire dans un 3-5-2 en avance sur son temps et possède alors une attaque redoutable avec Bocandé, Didier Six venu faire une pige d'un an au club et Carmelo Micciche, bien alimentée par le meneur de jeu bulgare Plamen Markov. La saison suivante, l'équipe perd des éléments clés comme Bocandé, Six et Luc Sonor, voit le retour de Bernard Zenier et l'arrivée de l'attaquant écossais Eric Black et réussit à terminer 6e en assurant le spectacle. Zenier réussit l'exploit de terminer meilleur buteur sans jouer en pointe.
    La victoire en Coupe contre Sochaux, alors en 2e division marque la fin d'une époque glorieuse. La saison 1988-1989 voit le FC Metz à l'effectif affaibli par de nouveaux départs et par les blessures de Zenier et Black, terminer 15e seulement, se faire éliminer sans gloire par Anderlecht en Coupe d'Europe et perdre Marcel Husson à la fin de l'année.
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    Message par Dolu50 Mar 23 Sep - 15:17

    1989/1994: Une période de transition


    Le technicien belge Henri Depireux devient entraîneur eu début de la saison 1989. Il est remplacé au bout de quelques mois par Joël Muller, alors en charge du centre de formation, qui entame en novembre 89 un des plus longs bail en 1re division pour un entraîneur.
    C'est le début d'une période de transition pour le FC Metz : 14e en 1989-1990, puis 4 fois 12e en 1990-1991, 1991-1992, 1992-1993 et encore en 1993-1994. Cette période voit passer quelques grands noms qui enthousiasment le public : Bernard Lama, alors en début de carrière, en 1989-1990, le fantasque croate Asanovic en 1990-1991, l'international tchèque Lubos Kubik de 1991 à 1993, François Calderaro inconnu à son arrivée en 1990 et qui marque 19 buts en 1991-1992 ponctués à chaque fois d'une spectaculaire cabriole. Cette période voit aussi la moyenne des spectateurs baisser jusqu'à moins de 7800 par match sur la saison 1993-1994 qui voit cependant l'apparition régulière dans l'équipe d'un jeune joueur venu du Stade de Reims et qui annonce des lendemains qui chantent pour le FC Metz : Robert Pires.


    1994/1998: les meilleures années du FC Metz


    Avec Robert Pires, le FC Metz reprend un nouvel envol : demi-finale de Coupe de France et 8e en 1994-1995 puis 4e en 1995-1996 avec un succès en Coupe de la Ligue, 5e en 1996-1997 et enfin 2e en 1997-1998, saison qui reste dans toutes les mémoires.
    Pendant cette période faste, l'équipe peut compter sur une défense de fer, sans doute la meilleure qu'ait jamais connu le club. Autour de Sylvain Kastendeuch revenu en 94 dans son club formateur après 4 saisons à Saint-Etienne et Toulouse, on trouve Pascal Pierre, Philippe Gaillot, Albert Cartier remplacé à partir de 1995 par le Camerounais Rigobert Song. Derrière cette ligne hermétique : le gardien camerounais Jacques Songo'o puis Lionel Letizi. L'étincelle qui permettra l'avènement de cette génération talentueuse est l'arrivée en septembre 1994 du joker de luxe Philippe Vercruysse en provenance des Girondins de Bordeaux, où il est peu utilisé. L'ancien international donne une nouvelle dimension à ses jeunes coéquipiers: Pires, Cyril Serredszum, Song, Pouget qui forme avec Pires le duo détonnant des P.P. flingueurs (11 buts chacun lors de la saison 1995-1996).
    La victoire en Coupe de la Ligue en 1996 contre Lyon après tirs au but ouvre les portes de la Coupe d'Europe aux Messins. Mais ils sont encore trop tendres et sont éliminés en 8e de finale de la Coupe de l'UEFA 1997 par Newcastle après avoir battu aux tours précédents le FC Tirol et le Sporting de Lisbonne.
    Ce parcours inachevé renforce l'expérience de l'équipe qui se renforce judicieusement avant la saison 1997-1998 avec l'arrivée de Frédéric Meyrieu, du belge Danny Boffin et du Serbe Vladan Lukic, tout en conservant Bruno Rodriguez arrivé comme joker pendant la saison 1996-1997. Malgré quelques couacs (élimination rapide en Coupe d'Europe contre Karlsruhe et en Coupe de France contre Bourg-Peronnas) le FC Metz réalise une superbe saison, décroche le titre de champion d'automne et finit 2e derrière Lens , départagé seulement par la différence de buts.
    Le titre s'est joué lors d'une dernière journée palpitante mais s'est réellement perdu pour le FC Metz lorsque Lens est venu s'imposer 2-0 à Saint-Symphorien à 4 journées de la fin. Personne ne le sait alors, mais le club ne se remettra jamais de ce titre de champion perdu d'un rien. Cette saison 1997-1998 fut le chant du cygne pour le FC Metz.


    1998/2002: La décadence puis la chute


    En effet, la dure loi du sport va entraîner des lendemains douloureux pour le FC Metz qui entame à partir de la saison 1998-1999 une lente descente aux enfers. Le club ne parvient pas à garder ses meilleurs éléments : Pires part pour Marseille, Song et Jocelyn Blanchard pour l'Italie, Serredszum pour Montpellier. Les recrutements ne compensent pas qualitativement les départs. Une partie du produit des transferts est investie dans les infrastuctures : nouveaux terrains, vestiaires refaits à neuf, nouveau siège inauguré en janvier 2000.
    A la surprise générale, le FC Metz ne parvient pas à franchir le tour préliminaire de la Ligue des Champions contre les modestes amateurs finlandais du HJK Helsinki puis est battu en Coupe de l'UEFA par l'Etoile Rouge de Belgrade. Il termine 10e de la saison 1998-99 et sauve l'honneur par une finale de Coupe de la Ligue perdue contre Lens.
    La saison 1999-2000 est quelconque, sauvée par les vieux grognards de la défense (Letizi, Kastendeuch, Gaillot et Pierre). Le jeune Louis Saha, formé au club, inscrit 4 buts et part pour l'Angleterre au terme de la saison. Le FC Metz termine encore 11e en 2001 au teme d'une saison mouvementée : après plus de 11 ans à la tête de l'équipe, Joël Muller est remercié et remplacé par son adjoint Albert Cartier après un début de championnat poussif. L'équipe se maintient grâce notamment aux prouesses du gardien colombien Faryd Mondragon et de bons résultats lors des matchs retour.
    Ce n'est que retarder l'échéance puisque la saison 2001-2002 voit le FC Metz quitter l'élite après 35 années consécutives en première division. Le recours à Gilbert Gress en remplacement de Cartier redonne en cours d'année un coté plus spectaculaire à l 'équipe mais affaiblit la défense. Le couperet tombe lors du dernier match après un match nul à domicile contre Lorient dernier au classement. Metz est 17e sur 18.


    Depuis 2002: Un club instable


    Relégué en Ligue 2, le FC Metz subit désormais des contraintes financières fortes et récurrentes. Après un début de championnat très difficile, le club emmené par le nouvel entraîneur Jean Fernandez réussit néanmoins à remonter directement en Ligue 1 en terminant 3e grâce notamment à son duo d'attaquant Niang , prêté par Troyes, et Adebayor.
    Le FC Metz se distingue également en Coupe de la Ligue, échouant en demi-finale au bout des prolongations face au FC Sochaux.
    Mais c'est un FC Metz sans le sou qui retrouve la Ligue 1 pour la saison 2003-2004. Adebayor est transféré à Monaco et les arrivées sont limités aux joueurs en fin de contrat ou prêtés comme Toifilou Maoulida. Le maintien est assuré avec une 14e place grâce aux jeunes joueurs incorporés dans l'équipe (Renouard , Beria, Obraniak). Même si l'effectif est renouvelé avec notamment l'arrivée de Franck Ribéry, malheureusement trop rapidement transféré à Galatasaray à mi-championnat, la saison suivante est tout aussi difficile. Metz termine 16e.
    Le club est alors remis à flot et se lance dans un recrutement ambitieux pour viser une première partie de tableau. Mais à l'image du coréen Ahn Jung-hwan, héros de la Coupe du Monde 2002, qui n'arrive à marquer que 2 buts en 16 matchs, le recrutement s'avère être un fiasco et la saison 2005-2006 est catastrophique. Jean Fernandez parti pour Marseille en début de saison, c'est Joël Muller qui reprend les commandes d'une équipe sans âme qui termine dernière, très loin derrière le premier non relégué.
    Du coup, personne ne croit en les chances de l'équipe pour la saison 2006-2007 en Ligue 2. Entrainé par Francis De Taddeo, ancien responsable du centre de formation, le club parvient à créer la surprise en prenant la tête du championnat dés le tout début de la saison et en parvenant à remonter en Ligue 1 dès la 33e journée de championnat soit à 5 journées de la fin de la saison. Les médias qualifieront même le FC Metz de « l'OL de Ligue 2 ». Mais avec 4 défaites consécutives en fin de saison, certains supporters ne sont cependant pas rassurés sur l'avenir du club. D'autant plus qu'une fois remonté dans l'élite, le FC Metz se retrouve avec le plus petit budget de L1, malgré une augmentation de capital de 1,2 M€. Dans cette opération, deux nouveaux actionnaires font leur entrée dans le capital du club : Jean-Luc Muller (PDG de la société de travail temporaire Inter-conseil) et Jean-Louis Petruzzi (PDG du groupe Hominis).
    Ce budget complique le recrutement du FCM qui se voit obligé de faire confiance à l'effectif de la saison passée. Malheureusement, l'équipe championne de L2 déçoit et les blessures de certains joueurs cadres s'accumulent (comme Julien Cardy qui ne jouera même pas 2 heures de la saison), la saison 2007-2008 devient rapidement catastrophique. À mi-championnat, le club occupe la dernière place avec seulement 7 points, ce qui entraîne le départ de l'entraîneur, Francis De Taddeo, dont les choix sont vivement critiqués. Yvon Pouliquen reprend l'équipe en janvier et parvient à lui redonner du jeu en optant pour des tactiques plus offensives. Les résultats s'améliorent mais le club ne peut rattraper sa première partie de championnat et est condamné dès la 33e journée à redescendre en Ligue 2. Le FC Metz se voit de plus accablé par un scandale de racisme dans la très médiatisée "Affaire Ouaddou". Seuls éclaircissements dans cette saison noire, le beau parcours effectué en Coupe de France, qui verra les Grenats atteindrent les quarts de finale et s'incliner d'un but contre l'Olympique lyonnais au terme d'un très bon match du FCM, et l'apparition en équipe première d'un jeune et talentueux joueur, Miralem Pjanic.

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